J’ai rêvé d’être nomade…
Le nomade n’a pas de terre ou de maison en dur, à lui
Sa terre est à tous et à chacun
Il est partout chez lui dès lors qu’il pose sa caravane et sa tente
Il partage son territoire avec les autres sans désir de conquête donc sans lutte, ni guerre.
Chaque jour est un nouveau jour, un départ vers une autre découverte, avec ce nouveau regard, comme si c’était la première fois
Être nomade c’est d’abord prévoir de l’avoine pour les chameaux, de l’eau pour le thé, une tente pour s’abriter.
C’est après que l’on pensera à nourrir les hommes avec farine,olives, et dattes.
Ce voyage c’est la prise de conscience que l’on peut vivre avec si peu, sans souffrance.
Partir dans le seul but de s’occuper de soi, seulement cela.
Penser aux autres, aller vers eux ce ne sera que plus tard… Pas de soucis matériels ou domestiques, les chameliers veillent sur nous. Notre bien être, notre sécurité, c’est Fanny qui s’en occupe.
L’espace du désert nous renvoie à nous même, pour écouter notre corps, entendre notre respiration, sentir sur notre peau la lumière. C’est aussi se mettre en état d’écoute, de réception de ce qui nous entoure, pour admirer et s’émerveiller de cette beauté dépouillée.